Des solutions conciliant performances économiques, écologiques et sociales avec l’AGPB

2023

AGPB (Association Générale des Producteurs de Blé et autres céréales)

Effectif : 14 (2023)
Pays (siège social) : France
Contact :

01.44.31.10.00
Des solutions conciliant performances économiques, écologiques et sociales avec l’AGPB

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Contexte

AGPB est l’Association Générale des Producteurs de Blé qui représente les intérêts des producteurs français de céréales à paille. Elle œuvre pour que la PAC (politique agricole de l’Union Européenne) et le cadre juridique, financier et fiscal national prennent continuellement en compte l’impératif de compétitivité des exploitations et les préserve de distorsions par rapport à la concurrence étrangère.

 

objectif

Garantir une adaptation au bouleversement climatique des producteurs de blé que ne mettent pas en péril leur équilibre économique

Démarche

La céréaliculture française, à la base de nombreuses activités (transports, commerce, agrofourniture, transformation des grains), constitue l'élément fort du dynamisme de la filière Grandes Cultures.

 

Face à certaines politiques relatives au changement climatique qui s’inscrivent dans une démarche de décroissance, l’AGPB se mobilise en faveur de solutions qui concilient les performances économiques, écologiques et sociales. Résolument tournés vers l’avenir, les céréaliers souhaitent promouvoir une réduction des Gaz à Effet de Serre (GES) à travers « l’innovation et la croissance » dans un cadre national, européen et international.

 

Une telle démarche appelle une transformation des politiques agricoles dans lesquelles l’Etat pourrait avoir un rôle d’accompagnement des producteurs tout en garantissant une nécessaire protection de leurs productions face aux bouleversements à venir.

 

Pour accompagner les producteurs, plusieurs actions sont mises en avant :

  • renforcer le soutien des pouvoirs publics aux pratiques et techniques de réduction des GES à travers un       investissement dans la recherche et une aide au déploiement ;
  • développer un véritable partenariat dans la lutte contre le changement climatique notamment dans le cadre de la labellisation « bas carbone »,
  • préserver la capacité d’investissement des producteurs car la réduction des GES représente un coût que l’exploitant n’est en mesure de supporter qu’en bénéficiant d’une protection assurée par l’Etat.

Pour garantir une nécessaire protection des productions, plusieurs axes sont à privilégier :

  • encourager la formation sur l’adaptation à moyen terme au changement climatique en système grandes cultures en complément d’un diagnostic d’exposition aux aléas climatiques
  • assurer la gestion des risques avec la réforme de l’assurance récolte et une incitation renforcée à l’épargne de précaution
  • apporter un soutien financier et réglementaire renforcé à l’innovation variétale (dont les NBT) via la recherche, le numérique (OAD), l’accès à l’eau et à la régulation de l’alimentation hydrique des plantes, et à  l’adaptation au bouleversement des zones de production
  • préserver le secteur agricole d’une situation de concurrence déloyale pour garantir sa capacité à investir dans les techniques de réduction des émissions : ne pas assujettir les producteurs à des redevances franco-françaises, par exemple sur les engrais azotés, repenser l’ajustement carbone aux frontières qui exclurait les productions agricoles mais serait appliquée aux engrais