Plus d’autonomie protéique sur leur ferme avec ARIPORC Centre

objectif

Penser globalement l’exploitation agricole entre cultures et élevage pour avoir un système plus résilient et diminuer l’emprunte carbone de notre alimentation

Démarche

Pourquoi améliorer l’autonomie protéique en élevage ?

Le porc a besoin d’énergie mais aussi de protéines et notamment d’acides aminées essentielles comme tous les monogastriques. Or la majorité des éleveurs de porcs de la région Centre Val de Loire assurent la fabrication des aliments sur la ferme avec des céréales produites chez eux ou localement. Mais la production de protéines ne cesse de diminuer partout en France et en Europe, compensée par des importations importantes de soja.

ARIPORC mobilise tous ses membres depuis de nombreuses années pour faciliter les échanges, apporter des conseils et diffuser des tests « grandeur nature »  qui ont réussi, tous très différents mais aussi très complémentaires, tant auprès des éleveurs que du grand public, pour développer ces expériences (cultures riches en protéines, formulation de précision des aliments et valorisation de tourteaux de colza et tournesol...)

Nos 3 éleveurs cultivent des céréales, protéagineux (pois) et oléo protéagineux (soja irrigué depuis 4 ans) et font naitre et élèvent 6 200 porcs charcutiers commercialisés avec leur coopérative CIRHYO. Leurs motivations ?

• Répondre aux garanties d’une alimentation non OGM de leurs animaux,

• Valoriser les bénéfices agronomiques de ce type de culture sur leurs terres (la fixation de l’azote de l’air, la diversification des cultures …),

• Avoir la garantie d’un minimum de récolte avec l’irrigation au bon moment et pouvoir toaster les grains sur place (la « cuisson du soja » rend possible la digestion de la graine par le cochon) …

Les bénéfices environnementaux de la culture du soja sur la ferme sont multiples et impactent le bilan carbone de l’exploitation. Concrètement chez nos 3 éleveurs en 2022 :

• 38 ha de soja ont permis la production de 122 quintaux de soja toastés sur la ferme, complétée par les pois produits et l’achat local de brisures de lentilles.
• RESULTAT : les besoins protéiques des cochons sont garantis sur la ferme.