Sélectionner les plantes adaptées au changement climatique avec Arvalis
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Contexte
ARVALIS est le plus grand organisme de recherche appliquée agricole en France et le premier référent technique pour les grandes cultures.
Sa mission est d’assembler des connaissances et d’apporter des innovations utiles aux producteurs de céréales à paille (blé tendre, blé dur, orges, triticale, seigle, avoine, riz...), maïs (grain, semences, doux) et sorgho, pommes de terre, fourrages, lin fibre, tabac, et aux filières économiques associées.
Créé par les agriculteurs et les filières qui le financent, l’institut contribue à développer la production de grain et de matières premières alimentaires et non alimentaires de qualité pour les marchés nationaux et internationaux.
En toute indépendance, ARVALIS mobilise son expertise pour l’émergence de systèmes de production agroécologiques qui combinent performance économique, sociale, environnementale et sanitaire.
objectif
Rendre les espèces cultivées plus résistantes à la sécheresse. Cela passe par la sélection des variétés les plus adaptées au manque d’eau.
Démarche
Grâce à une batterie de capteurs, les chercheurs analysent si les plantes absorbent efficacement la lumière et comment elles s’en servent pour leur croissance. Ils mesurent la manière dont les plantes utilisent l’eau. Et surtout, les capteurs permettent de réaliser de véritable courbes de croissance dans le temps, puisque l’on peut revenir au même endroit plusieurs fois dans la vie d’une plante. Ces mesures menées sur des milliers de plantes permettent de repérer celles qui seront les mieux adaptées. En analysant génétiquement ces plantes prometteuses, les chercheurs seront capables de connaître les gènes liés à l’adaptation à la sécheresse dans nos climats tempérés.
Le dispositif PhenoField ; 8 toits roulants couvrant une surface de 5000 m2, contenant 16 chariots d’irrigation :
- Plus de 350 variétés de plantes étudiées chaque année.
- Possibilité de recréer 17 climats différents.
- Des équipements high tech : 2 lidars analysent les plantes en 3D par laser, 6 caméras les filment en continu, 4 spectroradiomètres mesurent la manière dont les feuilles réfléchissent la lumière, 36 sondes mesurent l’humidité du sol en plus de 100 points.
- Plusieurs centaines de millions de gigaoctets de données créées (l’équivalent de centaines de milliers de CD).
Un budget de 8,7 millions d’euros, dont 4,3 M apportés par le « grand emprunt ».